Ciné-club enfants « Ma maman est en Amérique elle a rencontré Buffalo Bill » mercredi 23 avril 14h30 en partenariat avec la médiathèque

( 2013) Marc Boreal, Thibaut Chatel 1h15

1970 Jean a 6 ans,quand la maîtresse demande la profession des parents, Jean réalise qu’il n’est pas comme les
autres, s’inquiète et invente une réponse car sa maman n’est jamais là elle est tout le temps en
voyage ,elle envoie des cartes postales à Michèle, cette petite voisine qui sait déjà lire et qui les
lit à Jean.

Un équilibre parfait entre mélancolie et humour, gravité et insouciance

C’est un film d’auteurs, un film sensible, émouvant, un film vrai avec des sentiments, des sensations, des odeurs, une certaine idée de la nostalgie.

C’est une maman bien aventureuse qui caracole dans les rêves de Jean, 6 ans. Elle arpente le Far West, la
muraille de Chine, elle est partout, sauf auprès de lui… Mélancolique, jamais mélo, ce dessin animé,
tiré de la BD autobiographique d’Emile Bravo et Jean Regnaud, nous plonge dans la France des années 1970. A l’intérieur de la 4L de la baby-sitter, face à sa télé noir et blanc ou devant son chocolat Poulain. En mettant au jour le secret qu’on lui cache, Jean s’en va là où le Père Noël, la Petite Souris, et même Buffalo Bill n’ont plus vraiment leur place. Le sujet est plutôt grave, mais les réalisateurs le traitent avec fantaisie. De cours de récré en batailles de boule de neige, le ton est vif, drôle, charmant. Quelque part entre Benoît Brisefer et le Petit Nicolas, la bouille toute ronde du héros donne le sourire. Cécile Mury,Télérama .

C’est toujours avec appréhension que les adultes se demandent comment évoquer auprès d’un enfant « la disparition, la perte, le deuil ». Qu’est-ce qu’il va comprendre, comment est-ce que je peux le lui expliquer

sans le traumatiser, dire la vérité dans toute circonstance ou ‘mentir pour son bien’? Que de questions, que de craintes
dans nos propos, nos gestes-parlants, nos mots-silencieux ! Et quelle belle approche de tout ceci dans ce film d’animation […]. Certains ont pleuré un peu mais tous ont beaucoup ri. L’émotion est bien présente et Jean et ses camarades nous rendent aussi bien joyeux. En fait, disait une petite fille à la fin du film, « c’est un film sur les secrets »…
Arthur Porto, Médiapart »