Michel Seydoux, Laurent Charbonnier (2022) 1h20
Ce film d’aventure spectaculaire rassemble un casting hors du commun : écureuils, balanins, geais, fourmis, mulots…. Tout ce petit monde vibrant, vrombissant et merveilleux scelle sa destinée autour d’un chêne majestueux âgé de 210 ans qui les accueille, les nourrit, les protège de ses racines jusqu’à sa cime.Un microcosme fascinant et vertigineux
Un microcosme fascinant et vertigineux: un bijou poétique
Un moment mémorable ! un public enthousiaste
Résumé en 18 minutes de la présentation du film au cours de laquelle Laurent Charbonnier est intervenu au téléphone à la grande joie des spectateurs venus assister, 2 séances ont été nécessaire pour satisfaire les adhérents venus en grand nombre pas moins de 180.
Au cours de l’intervention téléphonique Laurent fut applaudi de nombreuses fois. .
Le résumé: https://youtu.be/hT7pIfZRXn8

En choisissant d’éviter tout commentaire, les deux réalisateurs laissent au spectateur uniquement le spectacle de la vie, vue à de multiples échelles, dans une approche plus poétique que scientifique. La musique originale signée Cyrille Aufort fait pour cela beaucoup, accompagnant les aventures ou mésaventures de chaque espèce, augmentant ou freinant les tensions, pour celles présentes dès le début, mais aussi pour celles qui se joindront au récit (sangliers, chouette effraie…) en cours de route. A noter également, la présence en conclusion d’une très belle chanson originale, « Et tu restes », interprétée par Tim Dup, qui achève de faire de ce voyage, une belle parenthèse de nature dans la vie d’urbains qui apprécieront la beauté de la photographie.Olivier Bachelard
Des effets spéciaux impressionnants viennent à la rescousse de plans techniquement improbables, prouvant qu’en mélangeant images naturalistes, savoir-faire de fiction et nouvelles technologies, Laurent Charbonnier et son coréalisateur et producteur Michel Seydoux s’accordent tous les moyens pour offrir à leur œuvre une esthétique optimale. Un soin identique est apporté au son : le bruissement des feuilles, les cris distinctifs accompagnés de la musique de Cyrille Aufort participent à immerger le spectateur au cœur du chêne. D’autant qu’afin de préserver la poésie de ces instants volés, aucune voix off ne vient alourdir d’explication inutile des images suffisamment explicites.
Jamais moralisateur ni violent, le film réserve cependant sa part de suspense quand l’autour menace le geai ou lorsque la couleuvre rampe sournoisement vers le nid de nouveau-nés. Juste ce qu’il faut pour ne jamais laisser faiblir ce palpitant tourbillon de vie !
Très longuement préparé (la mise en œuvre date de 2017) par deux amoureux de la nature désireux de sensibiliser à la sauvegarde de notre patrimoine naturel tout en proposant au public une histoire touchante, le tournage a généré trois-cent cinquante heures de rushes. Largement de quoi donner naissance à d’autres films de cette teneur. Alors, on en redemande ! Avoir à lire
Les réalisateurs
Laurent CHARBONNIER
auteur et réalisateur
Que ce soit en tant que producteur, réalisateur ou chef opérateur, Laurent CHARBONNIER a participé à plus d’une soixantaine de documentaires animaliers. Il a aussi pris part aux prises de vues de longs métrages tels que : Les Enfants du marais (1999) de
Jean BECKER ; L’Enfant des neiges (1995), Le Dernier Trappeur (2004), Le Peuple migrateur de Jacques Perrin …
Il a reçu de nombreuses récompenses dans différents festivals nationaux et internationaux,ainsi qu’une nomination aux César pour son premier film Les Animaux amoureux (2007)
Michel SEYDOUX
producteur, auteur et réalisateur
Michel SEYDOUX a fondé la société Camera One, société de production de longs métrages, en 1971. Depuis, il a produit ou coproduit de très nombreux films comme Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau (1990), des films de Nikita Mikhalkov, Alain Resnais….. Le Chêne est son premier projet en tant que coréalisateur.
Propos de Michel Seydoux et Laurent Charbonnier.
» Il s’agit ici de prendre un propos documentaire et de le raconter avec le savoir-faire narratif et technique des longs métrages de fictions. Il pourrait s’agir d’un « récit naturaliste de cinéma ». Mais peu importe la dénomination ou le genre dans lequel classer ce film, l’intention première est de montrer aux spectateurs quelque chose qu’il n’a jamais vu »,